Benoît Hamon, qui juge la situation du Parti socialiste (PS) "compliquée" aux législatives, a annoncé mardi qu'il lancerait son mouvement "transpartisan" pour "reconstruire la gauche" le 1er juillet à Paris, avec un "grand rassemblement" pelouse de Reuilly qui réunira "plusieurs milliers de personnes".
Pour le scrutin des 11 et 18 juin, pour lequel il brigue un second mandat dans la 11ème circonscription des Yvelines, Benoît Hamon a jugé la situation "compliquée" sur France Culture. Le Parti socialiste a été "sanctionné" à la présidentielle, et "on aura une élection législative qui va probablement confirmer cette sanction-là, même si je souhaite qu'il y ait un maximum de députés de gauche à l'Assemblée nationale", a-t-il déclaré, plaidant pour "reconstruire une gauche démocratique".
"Le 1er juillet, je ferai un grand rassemblement sur la pelouse de Reuilly à Paris (12ème arrondissement, ndlr). Il réunira plusieurs milliers de personnes, on est déjà à près de 12.000 personnes inscrites pour cet événement", a déclaré l'ancien candidat socialiste à la présidentielle, arrivé cinquième au premier tour avec 6,4% des voix.
Poursuivre l'action "démarrée lors de la présidentielle". Benoît Hamon avait annoncé mi-mai la création de ce mouvement, dont le nom reste pour l'heure inconnu, afin de "reconstruire la gauche", sans pour autant quitter le PS. "C'est très important, c'est pour moi l'occasion de travailler ou de commencer quelque chose que nous avons (…) démarré lors de l'élection présidentielle en abordant les questions du revenu universel, de la taxe sur les robots, de la conversion écologique de notre économie", a affirmé Benoît Hamon sur l'antenne de la radio.
"On a le temps" de travailler sur ces questions, a ajouté Benoît Hamon, notant que "les prochaines élections après les élections législatives, elles seront bien plus loin". "Je veux le faire dans ce mouvement que nous lancerons le 1er juillet", qui comprendra notamment "des écologistes, des communistes, des citoyens, des militants associatifs, des gens sans aucun parti", a-t-il poursuivi.