Benoît Hamon veut se "tourner vers l'avenir". Le candidat du PS à l'élection présidentielle a expliqué que la rencontre jeudi avec François Hollande n'était pas un "passage de témoin". Interrogé, dans la cour de l'Elysée, sur ses désaccords avec le chef de l'Etat sortant, dont il a combattu la politique depuis son départ du gouvernement en 2014, Benoit Hamon a répondu : "On a évidemment parlé de cela mais pour moi, ce qui est important, c'est de se tourner vers l'avenir".
Échanger sur les axes de la campagne. François Hollande a reçu son ancien ministre de l'Économie solidaire (2012-2014), puis éphémère ministre de l'Éducation (2014), pendant environ une heure en tête à tête dans son bureau, selon l'Elysée. "Il y a une élection présidentielle et un président qui préside jusqu'à l'élection présidentielle", a déclaré Benoit Hamon qui souhaitait "échanger sur ce que seront les axes de ma campagne".
"J'ai proposé un cap, je le maintiens". Ces axes "seront dans la continuité de ce que j'ai défendu. J'ai proposé un cap, ce cap je le maintiens, je l'enrichirai évidemment de toutes les contributions de ceux qui s'impliquent aujourd'hui derrière moi, et je n'ai jamais été fermé à ces discussions mais le cap, il a été donné", a-t-il poursuivi. "Il me semble que les sujets aujourd'hui portent les Français sur le travail, sur l'air que l'on respire, ce que l'on mange, ce que l'on absorbe, la santé (...), le vieillissement, la prise en charge des personnes âgées dépendantes", "ces questions-là sont absolument centrales" et "je souhaite (qu'elles) soient au coeur de la campagne présidentielle".