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Henri Guaino sur Christiane Taubira : "j'ai détesté sa façon d'être garde des Sceaux"

Margaux Duguet - Mis à jour le . 1 min

Invité mercredi du "Club de la Presse" d'Europe 1, le député Les Républicains Henri Guaino a réagi à la démission de Christiane Taubira au ministère de la Justice. 

"J'ai détesté sa façon d'être garde des Sceaux". Sans surprise, le député Les Républicains, Henri Guaino, farouche opposant au mariage pour tous, a sévèrement critiqué Christiane Taubira, qui a démissionné mercredi de son poste de ministre de la Justice. 

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"Elle incarne une politique très peu respectueuse de l'Etat". "Ce n'est pas mon problème", a d'abord commenté Henri Guaino à la démission de Christiane Taubira, avant de finalement lâcher : "j'ai détesté sa façon d'être garde des Sceaux parce qu'elle incarne une politique très peu respectueuse de l'Etat et de l'idée que je me fais de la République".Le député des Yvelines a notamment fustigé une ministre de la Justice porte-parole des syndicats de magistrats. "Il y a un extraordinaire laxisme du gouvernement sur le corporatisme des magistrats", a-t-il ajouté. 

"Sa façon de concevoir la justice me choque énormément". "Je suis en désaccord profond avec sa philosophie de la sanction pénale", a poursuivi le député des Yvelines. Il a notamment cité "la suppression des peines planchers", mesure phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy et "ses projets de réforme de la justice des mineurs". "Je juge sa philosophie, je ne dis pas qu'elle a vidé les prisons", a-t-il assuré. "Sa façon de concevoir la justice me choque énormément, il faut absolument exécuter les petites peines", a-t-il ajouté. 

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Sur la réforme constitutionnelle, "je la voterai à condition que". Interrogé sur la réforme constitutionnelle qui sera débattue à l'Assemblée nationale à partir du 3 février, Henri Guaino a assuré qu'il la voterait à condition "que la rédaction soit acceptable". Le député ne veut pas que l'on puisse rendre un citoyen français apatride. "Si c'est renvoyé dans la loi, ça ne me convient pas", a-t-il conclu.