Le président de la République s'est dit favorable mardi à faire de la baisse de la fiscalité l'une des grandes priorités de l'après "grand débat national". Il faut dire que l'annonce début décembre de l'annulation des taxes sur les carburants, sous la pression des "gilets jaunes", avait fait craindre un retour de bâton fiscal. "Il n'y a pas de projets d'augmentation des taxes ou des impôts", a également voulu rassurer mercredi Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, au micro de David Doukhan sur Europe 1.
Une baisse importante de la fiscalité. "Nous sommes le gouvernement qui a le plus baissé les impôts ces 40 dernières années", se félicite le locataire de Bercy, qui estime que "nous sommes dans une baisse de fiscalité supérieure aux promesses du président de la République." Il assure ainsi que la taxe sur les carburants a été définitivement évacuée par l'exécutif. "Sans doute n'était-ce pas un bon moyen de faire la transition écologique que cette taxe carbone, je crois que le président de la République l'a compris."
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S'attaquer aux dépenses. "Ce qui est certain, c'est que si nous souhaitons baisser les impôts, et je partage l'opinion du président de la République et finalement celle des Français car nous sommes le pays où il y a le plus d'impôts en Europe, il faut aussi baisser les dépenses", nuance Gérald Darmanin. "Si on a trop de dépenses, il faut des recettes, et maintenant on va rentrer dans un débat où il faut savoir quelles dépenses on baisse pour baisser les impôts."
"Je prends l'engagement, [que] si nous arrivons à baisser les dépenses - nous arrivons pour l'instant à les contenir -, nous arriverons à baisser les impôts, et nous baisserons tous les impôts que souhaitent baisser le président de la République et la majorité parlementaire", assure l'ancien maire de Tourcoing.