S'il obtient la majorité à l'Assemblée nationale le 7 juillet et s'installe à Matignon, le RN "obtiendra une dérogation temporaire, comme l'a eue la Pologne sur 18 mois et ensuite on négociera une dérogation définitive", a expliqué le député d'extrême droite sur RTL.
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L'Union européenne a interdit d'abaisser au taux minimum la TVA sur les carburants, pour rester en conformité avec le pacte vert et l'objectif de décarbonation. Le gaz, l'électricité et le fioul, considérés comme des biens de première nécessité, ne sont plus concernés par cette interdiction.
"La négociation est plus ardue c'est sur le carburant"
"Je vais être honnête avec vous, là où la négociation est plus ardue c'est sur le carburant", a reconnu Jean-Philippe Tanguy, évoquant la nécessité de mettre en place un "rapport de force" pour obtenir une dérogation définitive des 27.
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Interrogé sur le financement de cette mesure, il l'a évaluée à "entre 12 et 16 milliards d'euros sur une année complète". Pour les six derniers mois de 2024 donc, l'argent récupéré grâce à la suppression de la niche fiscale des armateurs, "c'est entre 5 et 6 milliards" de recettes, a-t-il expliqué, sans donner davantage de détails. Et pour le reste, le RN compte "demander un petit rabais de 2 milliards" de la contribution de la France au budget de l'Union européenne.
Jean-Philippe Tanguy a en outre répété que la réforme portant l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans serait abrogée "à l'automne", faisant revenir cet âge à 62 ans.