L’idée a germé comme une réponse à l’absence de vaccin français trouvé pendant la pandémie de Covid-19. La candidate et ancienne ministre de la Recherche planche sur bourse, financée par l’État, d’un montant de plusieurs dizaines de millions d’euros, échelonné sur quelques années, pour convaincre les chercheurs français partis à l’étranger de revenir en France. En ligne de mire, plusieurs secteurs, dont celui de la santé, particulièrement porteur économiquement et facteur de souveraineté. Si la mesure n’est pas encore dans son programme, l’idée s’inscrit dans le projet "Nouvelle France" que Valérie Pécresse appelle de ses vœux. Un slogan présenté dimanche au Zénith et porté par le triptyque : protéger, reconstruire et surtout réinventer.
Une candidate tournée vers l'avenir
Valérie Pécresse veut ainsi apparaître comme une candidate tournée vers l’avenir, pour se démarquer d’Éric Zemmour et Marine Le Pen, accusés par leurs détracteurs d’être "passéistes".
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La candidate veut enfin attaquer Emmanuel Macron sur son terrain, celui de la modernité, et parler à un électorat partagé entre elle et le chef de l’État, composé notamment de cadres supérieurs, parfois tentés par des salaires et des conditions de travail plus attrayantes à l’étranger.