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Quelques mois après avoir quitté le parti d’Éric Zemmour, Reconquête, Marion Maréchal, députée européenne, invitée de La Grande interview Europe 1-CNews mardi, a annoncé lancer son propre parti, baptisé Identité-Libertés.

Dans un entretien au Figaro paru lundi, Marion Maréchal a annoncé lancer son parti politique, baptisé Identité-Libertés. L'ancienne alliée d'Éric Zemmour entend apporter "une pierre supplémentaire à l'édifice" en vue de faire gagner le camp national aux prochaines élections.

"J'ai 34 ans, j'ai deux petites filles, j'évolue dans un pays ruiné, fracturé par le séparatisme, gangréné par une insécurité dramatique... Je veux que le camp national gagne, je n'ai que cette obsession", a-t-elle affirmé lors de La Grande interview Europe 1-CNews mardi.

Une droite identitaire, libérale et conservatrice

"J'ai commencé la vie politique en 2012, j'avais 22 ans. Quand bien même, on ne serait pas d'accord avec moi, je pense qu'on peut m'accorder une chose, c'est de ne pas avoir varié dans mes idées. J'ai toujours défendu le courant que je porte encore aujourd'hui qui, pour faire simple, est celui d'une droite civilisationnelle qui se veut à la fois identitaire, libérale et conservatrice", a-t-elle défendu.

Une coalition avec le Rassemblement national ?

La députée européenne a pour objectif de travailler à une coalition des droites aux côtés de Marine Le Pen, Jordan Bardella et Éric Ciotti. Une logique de coalition qui aurait aussi émergé chez la présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, selon Marion Maréchal. "Le Rassemblement national a fait le choix de travailler avec Éric Ciotti [...] nous avançons et j'aimerais que le camp national pratique ce qui finalement est pratiqué par l'ensemble de la vie politique française", a-t-elle lancé avant d'étayer son propos.

"Il faut additionner nos forces"

"Je veux dire, aujourd'hui, la gauche travaille en coalition en étant capable, de façon complémentaire, d'additionner leurs différences. On voit à certains égards, Bruno Retailleau, considéré pourtant comme conservateur, évolué dans un gouvernement centriste. Donc oui, je suis convaincue qu'aujourd'hui, j'aurais évidemment beaucoup plus de facilité à travailler avec Marine Le Pen sur ce qui nous rassemble que, à certains égards, Bruno Retailleau, avec Monsieur Migaud, à la Justice, qui est du parti socialiste", a-t-elle expliqué au micro d'Europe 1. "Il faut additionner nos forces, nous serons plus forts à trois d'où la création" de ce parti, a-t-elle conclu.