Jean-Claude Mailly, ex-leader de FO, renonce à siéger au Conseil économique et social européen

L'ancien leader de Force ouvrière a annoncé dans un tweet qu'il renonçait à siéger au Conseil économique et social européen, où il devait prendre en août un mandat FO.
Jean-Claude Mailly, qui a quitté la tête de Force ouvrière en avril, renonce à siéger au Conseil économique et social européen, où il devait prendre en août un mandat FO, a-t-il annoncé mercredi dans un tweet.
"J'ai décidé de ne pas siéger pour FO au comité économique et social européen". "Pour être fidèle à mes conceptions en matière de liberté, de responsabilité et continuer à défendre librement mes idées, j'ai décidé de ne pas siéger pour FO au comité économique et social européen", a-t-il tweeté. Sa nomination dans cette instance avait fait grincer des dents chez FO, encore plus après que Jean-Claude Mailly eut rejoint la société de conseil de Raymond Soubie, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy .
Pour être fidèle à mes conceptions en matière de liberté, de responsabilité et continuer à défendre librement mes idées j’ai décidé de ne pas siéger pour FO au comité économique et social européen
— Jean-Claude Mailly (@jcmailly) 11 juillet 2018
L'incompréhension des militants. Son successeur, Pascal Pavageau , avait récemment rapporté "une colère" des militants lorsque ceux-ci avaient appris qu'il allait rejoindre cette entreprise de conseil. "Il y a une vraie colère, une vraie grogne interne à FO, des militants qui me disent : 'puisque Jean-Claude Mailly s'était auto-désigné au Cese européen (en tant que FO, ndlr) il y a une incompatibilité entre un tel choix professionnel [...] et le fait de garder un mandat à Force Ouvrière'", avait-il expliqué sur Public Sénat.
Pascal Pavageau s'était abstenu ensuite de commentaires, évoquant simplement des "choix à faire" pour son prédécesseur. Le passage de relais entre lui et Jean-Claude Mailly, resté 14 ans à la tête de FO, s'est déroulé fin avril dans une atmosphère électrique.