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Ugo Pascolo , modifié à
Pour l'ancien président de l'UMP, Emmanuel Macron a fait quelques mesures que la droite aurait dû elle-même mettre en place.  
INTERVIEW

"Je n'ai pas soutenu Emmanuel Macron, mais depuis un an, il a fait un certain nombre de mesures de bon sens". Invité d'Europe 1 Matin vendredi, Jean-François Copé, ancien président de l’UMP et ancien ministre est revenu sur la première année de 'l'ère Macron'.

Des bonnes mesures, mais pas que. Parmi les "mesures de bon sens" d'Emmanuel Macron, "je pense notamment à gouverner par ordonnance", explique Jean-François Copé au micro d'Europe 1. "Cela fait des années que je dis qu'il faut gouverner par ordonnance. Il le fait, mais pas assez. Mais il le fait au moins sur la réforme du Code du travail et sur la réforme de la SNCF", détaille-t-il. "Je ne vais pas expliquer que c'est mal sous prétexte que je ne suis pas du même bord politique, c'est absurde". 

"Mais je crois tout de même qu'il y a des rendez-vous manqués", tempère le maire LR de Meaux. "Il n'aurait jamais dû augmenter la CSG, il aurait mieux valu diminuer l'impôt sur le revenu et diminuer la TVA pour rendre notre entreprises plus compétitives (...) Il y a une nécessité d'aller plus loin dans la partie régalienne, la sécurité, la justice. Mais même là, je trouve qu'il va un peu plus loin que ce qu'il s'est fait ces dernières années", analyse l'ancien président de l'UMP. 

"Laurent ne va pas trop loin dans la décomplexion". Jean-François Copé a également réagi à la phrase du leader de son parti politique sur France 2 dans L'Emission politique, Laurent Wauquiez. Le chef de file des Républicains a notamment déclaré sur Emmanuel Macron : "On n'est pas de droite quand on augmente les impôts,quand on ne baisse pas la dépense publique. On n'est pas de droite quand on atteint un record en matière d'immigration". "C'est assez sévère mais juste", a lâché dans un rire Jean-François Copé. "Mais la remarque vaut plus pour les quinquennats précédents, celui de monsieur Hollande et quand nous étions aux responsabilités". Avant de conclure : "je ne veux pas faire de politique politicienne, mais (...) Laurent Wauquiez ne va pas trop loin dans la décomplexion, il a juste une approche différente de la mienne".