Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a désigné vendredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, à l'offensive en cette rentrée, comme principal adversaire au sein du camp présidentiel en tant que "candidat commun" de "la jonction de la droite avec l'extrême droite".
"C'est lui que nous aurons à affronter, car c'est lui qui porte le discours de la jonction", a lancé l'ancien candidat à la présidentielle lors des universités d'été de son mouvement dans la Drôme, au moment où le remuant ministre semble se positionner en vue de la succession d'Emmanuel Macron en 2027. "Les autres finiront (...) en qualité de bagages accompagnés", a-t-il ajouté.
"Médine est notre ami, il n'est pas raciste"
"Cette fois-ci on sait qui est le candidat commun", a-t-il assuré. "Le candidat commun de l'espace idéologique que représente l'orbanisme français, la jonction de la droite avec l'extrême droite, c'est M. Darmanin", a-t-il insisté, dans une référence au Premier ministre hongrois Viktor Orban, chantre des valeurs "illibérales" que ses partenaires occidentaux accusent régulièrement de dérive autoritaire.
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Au cours de son discours, Jean-Luc Mélenchon a également répondu à la polémique autour du rappeur controversé Médine, invité ce samedi aux journées d'été de LFI. "Médine est notre ami, il n'est pas raciste", a-t-il assuré avant de féliciter Ségolène Royal, présente sur scène avant lui. L'ancienne finaliste de l'élection présidentielle de 2007 s'est lancée ce vendredi dans la course aux européennes avec le soutien de la France insoumise et appelle la gauche à s'unir derrière elle.