Après avoir salué la victoire du candidat écologiste Alexander Van der Bellen à l'élection présidentielle en Autriche, face au candidat de l'extrême droite, le porte-parole de François Fillon, Jérôme Chartier s'est plaint de certaines attaques dont il fait l'objet "sur les réseaux sociaux". Il se dit la cible de la "fachosphère".
"Je débats avec ceux que je combats". "Il n'y pas de chemin définitif vers l'extrême et le populisme", explique d'abord Jérôme Chartier lundi matin sur Europe 1 après la défaite de Norbert Hofer en Autriche. "Cela signifie qu'on peut lutter efficacement contre le populisme". Et de s'indigner ensuite : "Moi, le populisme je connais. Moi, je suis victime comme François Fillon de la fachosphère sur les réseaux sociaux. Et moi, je débats avec ceux que je combats. Et quelles que soient les personnes que je combats, je débats aussi avec elles. Je débats avec le Front national que je combats".
"Les réseaux sociaux pris par la fachosphère". Pendant l'entre deux tours de la primaire de la droite, Alain Juppé s'était lui aussi indigné des "franchement dégueulasses" dont il a fait l’objet "sur les réseaux sociaux". Le maire de Bordeaux avait été rebaptisé "Ali Juppé" par de nombreux internautes extrémistes. "Les réseaux sociaux ont été aujourd'hui pris par la fachosphère qui a trouvé par-là le moyen de véhiculer ses thèses populistes et extrémistes", abonde Jérôme Chartier lundi matin sur Europe 1.