Alors qu’Emmanuel Macron, le gouvernement, et une large partie de la classe politique se félicitent du succès sportif et populaire de ces Jeux olympiques, la gauche en général et La France insoumise en particulier observent un silence inhabituel pendant cette quinzaine. Dans les médias comme sur les réseaux sociaux, le parti de Jean-Luc Mélenchon semble faire preuve d’indifférence vis-à-vis de ces JO.
À quelques exceptions près, la gauche se distingue par sa très grande discrétion depuis 10 jours. Habituée à conflictualiser presque par automatisme le débat public, La France insoumise et ses alliés semblent en total décalage avec l’engouement populaire autour des Jeux.
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Une politique qui se heurte à l'emballement des Français
Le député LFI Arnaud Saint-Martin déplore ainsi une couverture chauviniste de l’événement, Mathilde Panot de son côté ne s’est exprimée le soir de la cérémonie d’ouverture que pour saluer la délégation palestinienne. Quant à Aymeric Caron, il multiplie, comme nombre de ses collègues, les tweets sur Gaza et déplore une France "trop occupée à compter les médailles".
Mal à l’aise face à l’exaltation du sentiment national et au culte de la performance, LFI avait même lancé avant l’ouverture des Jeux, une "commission d’enquête populaire" sur les JO, coupables, selon le parti, d’exacerber les dérives de la politique d’Emmanuel Macron. Les Insoumis y décrivaient un événement qui n’avait "plus rien à voir avec la cohésion et le plaisir du sport." Un constat qui semble se heurter de plein fouet à l’emballement des Français pour ces olympiades.