Alain Juppé a déclaré jeudi, au sujet de sa condamnation pour prise illégale d'intérêt en 2004, que si les Français "estiment que [sa] faute [le] disqualifie, ils ne m'éliront pas", lors du premier débat télévisé de la primaire de la droite diffusé sur TF1.
"Aujourd'hui, les Français ont la décision au bout de leur bulletin de vote. S'ils estiment que ma faute me disqualifie, ils ne m'éliront pas", a déclaré le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre. "Mon casier judiciaire, après 37 ans de vie politique, est vierge. Je n'ai jamais été condamné", lui a rétorqué peu après l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.