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Yanis Darras , modifié à
Thibault de Montbrial, avocat et président du centre de réflexion sur la sécurité intérieure, est l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur l'urgence de remettre en marche la justice et de mettre plus de policiers sur le terrain, assurant que "quand on met des Bleus dans la rue, ça marche". 

Fin des JO, décès d'un agent de police à Grenoble, mort de la petite Kamillya à Vallauris... Ces derniers jours, l'actualité judiciaire et sécuritaire a été marquée en France. Une actualité souvent difficile pour les Français, qui jugent de plus en plus sévèrement les prises de décisions de la Justice. En témoigne la colère du père de la petite fille renversé par un motard il y a une dizaine de jours, après qu'il ait appris que la justice avait décidé de laisser le chauffard en liberté sous contrôle judiciaire. 

"Nous avons plus de soutien des Français que de la justice", s'est-il alarmé mercredi au micro de Pascal Praud sur Europe 1. Invité ce jeudi sur le plateau de La Grande interview, Thibault de Montbrial s'alarme également de la situation. "Il y a des choses dont les Français considèrent et je pense qu'ils ont raison, qu'elles ne fonctionnent plus". 

La sécurité, "un besoin universel"

"Dans les axes à venir du prochain garde des Sceaux, par exemple, il va y avoir un travail urgent (...) sur la question de la justice des mineurs et sur l'exécution des peines", poursuit-il au micro de Sonia Mabrouk. L'avocat souhaite tout de même noter aussi les points positifs de ces dernières semaines, notamment à travers l'organisation des Jeux olympiques. Mais, "la leçon de JO, c'est que, quand on met des Bleus dans la rue, ça marche !", insiste-t-il. 

"Les cambriolages et les agressions ont baissé. Et ce qu'attendent les fonctionnaires de police et de gendarmerie, c'est qu'on les remette le plus massivement possible dans la rue", assurant également que les Français sont massivement favorables à une amélioration de leur sécurité. "C'est un sujet qui n'est ni de droite ni de gauche, c'est un besoin universel", conclut-il.