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Stéphane Burgatt / Crédits : Anne-Sophie NIVAL / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
11,2 millions de visiteurs recensés en région parisienne entre le 23 juillet et le 11 août, dont 85% de Français. Les premiers résultats dévoilés par l'Office du tourisme de la capitale sont conformes aux prévisions des organisateurs des Jeux. Mais qu'en est-il pour les autres villes hôtes de la compétition ?  Petit focus à Marseille, qui a accueilli les épreuves de voile et de foot. 

Midi tapante, le vieux port de Marseille s'anime, mais les terrasses sont loin de faire le plein, se désole le restaurateur Frédéric Jeanjean, secrétaire départemental De l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie. "On n'imaginait pas une désaffection à ce point de la destination France. La moyenne sur le mois de juillet était de -25 % sur l'espace du Vieux-Port. Il y a seulement quelques établissements qui fonctionnent. Non, non, l'effet JO n'a pas du tout l'effet escompté", confie-t-il au micro d'Europe 1.

"200 millions de retombées économiques"

Du côté des hôteliers, après des prévisions alarmistes, le bilan est finalement rassurant pour Lionel, le directeur du Radisson Blu. "En tant que professionnel du tourisme, on en a beaucoup comparé les Jeux olympiques avec la Coupe du monde de rugby. Effectivement, ça n'a absolument rien à voir. Ici, on en est loin. Il y a eu un engouement tardif, mais je pense que le bilan est quand même très positif.". 

Et sur l'ensemble de la région, le comité du tourisme présidé par François de Canson chiffre de bonnes retombées économiques. "C'est 900.000 personnes qui viennent spécifiquement pour les Jeux olympiques en juillet et août dans le sud. Et pour la région, c'est encore 200 millions de retombées économiques." Désormais, la région se tourne déjà vers l'accueil des JO d'hiver dans les alpes en 2030.