La menace terroriste portée par l'État islamique et al-Qaïda demeure en Europe, et particulièrement en France et en Grande-Bretagne, à un "très haut niveau", a déclaré mercredi le Premier ministre Édouard Philippe, deux jours après l'attentat de Manchester.
Constitution de cellules terroristes. Cette menace "repose sur l'incitation de leurs affiliés résidant dans chaque pays à commettre des actions isolées et sur l'infiltration en France ou en Europe d'opérationnels projetés depuis le Levant pour constituer des cellules terroristes", a déclaré le chef du gouvernement à la presse à la sortie du Conseil des ministres.
Un renforcement de l'arsenal existant. La prorogation de l'état d'urgence, qu'Emmanuel Macron envisage jusqu'au 1er novembre, sera limitée au temps nécessaire à l'examen d'un projet de loi, a ajouté le Premier ministre. Ce texte inscrira "dans le droit commun les dernières mesures de renforcement de l'arsenal existant, notamment pour assurer de manière durable la sécurisation" des grands événements culturels et sportifs.
Vigipirate maintenu jusqu'au 22 juin. La posture Vigipirate, actuellement au niveau deux, restera valable elle jusqu'au 22 juin et sera adaptée pour les périodes estivales. Quant au rétablissement du contrôle aux frontières, il "demeure pleinement justifié et restera opérationnel", a ajouté Édouard Philippe.