Une grosse semaine après la nomination au ministère des Sports de Roxana Maracineanu, Mediacités révèle jeudi que l'ancienne championne de natation occuperait un logement social à Clamart dans les Hauts-de-Seine. Elle a assuré auprès du média d'investigation qu'elle allait déménager.
Mise à jour.Selon nos informations, la nouvelle ministre des Sports était bien éligible au logement social et paye un surloyer.
Depuis 2012. C'est en avril 2012 que Roxana Maracineanu s'est installée dans cette commune située au sud-ouest de Paris. L'appartement, situé dans un immeuble de cinq étages sur une rue passante, est de type PLUS (prêt locatif à usage social), en gestion auprès de l'office HLM de Clamart.
L'adresse de ses deux associations. La ministre, qui a remplacé Laura Flessel au ministère des Sports le 4 septembre dernier, y vit avec sa famille. Sur la boîte aux lettres figurent son nom ainsi que celui de son mari, Frank Ballanger, journaliste à Radio France, ceux de ses deux associations ("j'peupa G piscine" et "Educateam"). Enfin, c'est aussi ici qu'arrive le courrier destiné à son entreprise de conseil, Anaide.
Un logement obtenu grâce à un ancien maire socialiste. Selon Mediacités, Roxana Maracineanu a obtenu ce logement quand le socialiste Philippe Kaltenbach, était maire de Clamart. C'est auprès de cet édile qu'elle a commencé sa carrière en politique en 2010. La médaillée d'argent aux JO de 2000 figurait cette même année en huitième position sur la liste départementale du Partis socialiste menée par le maire.
Pour l'ancien maire, il n'y a pas eu de passe-droit. Contacté par Mediacités, Philippe Kaltenbach se défend : "Le président du conseil régional Jean-Paul Huchon m’avait demandé de mettre une personne de la société civile sur ma liste pour les élections de 2010, je suis donc allé chercher Roxana Maracineanu car c’est une championne. Il n’y avait évidemment aucune contrepartie : les gens se battent pour être élus au conseil régional ! Si elle a eu ce logement, c’est parce qu’elle correspondait à l’époque aux critères d’attribution en terme de revenus. On ne peut pas empêcher les élus d’obtenir un logement social quand ils y sont éligibles".