Valérie Pécresse (LR) qui croit à "l'exemplarité des sanctions", a affirmé lundi que la Région Ile-de-France qu'elle préside, était "prête à aider l'État" à investir dans des "centres de rétention d'urgence". En dénonçant ces "bandes de caïds qui décident de faire la loi" et qui, malgré les peines, ne vont pas en prison, la présidente de la Région IDF a affirmé sur BFMTV et RMC qu'elle croyait à "l'exemplarité des sanctions".
"Je suis persuadée que dès 2018, s'il y avait une vraie volonté politique de le faire, on pourrait ouvrir des centres de rétention, avec l'aide d'un bracelet électronique, en liberté surveillée, qui constitueraient une mesure alternative aux prisons pour les jeunes qui sont condamnés", a-t-elle indiqué. La Région Ile-de-France est ainsi "prête à aider l'État à subventionner l'investissement dans ces centres de rétention d'urgence", a-t-elle affirmé.
Oui au renforcement des sanctions pour les délinquants mais à quoi bon durcir les peines si elles ne sont pas exécutées ?
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 8 janvier 2018
Il faut construire de nouvelles places de prison et la Région IDF est prête à financer des centres de rétention pour permettre l'exécution réelle des peines pic.twitter.com/vx1DwgYU4i
Des prisons "indignes". "100.000 peines de prison prononcées ne sont pas exécutées", a encore expliqué l'élue francilienne en dénonçant le "surpeuplement et l'indignité des prisons françaises" mais "on ne peut pas remettre au lendemain l'ouverture de nouvelles places". La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé le mois dernier "espérer" la création de 10.000 places supplémentaires d'ici la fin du quinquennat.