Centristes et Républicains bataillent depuis plusieurs semaines pour trouver un accord sur les investitures des prochaines législatives en juin. L’UDI espère pouvoir compter sur 90 à 100 sièges gagnables quand LR ne leur en propose qu’une cinquantaine. "Ça fait partie des discussions. C’est parfaitement naturel et normal. Nous cherchons à construire une coalition qui permette à la France d’être gouvernée, mieux vaut se mettre d’accord avant sur le projet et les équilibres politiques plutôt que de livrer le spectacle qu’a donné François Hollande et ses alliés pendant 5 ans", explique Jean-Christophe Lagarde.
"10 % de la coalition". Pour le centriste, 50 sièges ne constituent "même pas une base de discussions". "Grosso modo, ils feraient 200 députés et on représenterait 10 %. Si nous ne représentons que 10% de cette coalition, nous n’avons rien à y faire !", lâche le député-maire de Drancy, invité dimanche du Grand Rendez-vous d'Europe 1/Itélé/Les Echos.
"J'ai en charge le destin collectif des centristes". Jean-Christophe Lagarde exclut néanmoins d’être candidat à l’élection présidentielle, même si le désaccord avec la droite persiste. "J’ai la modestie de penser qu’elle [une candidature] aurait été un échec et que cela aurait été une candidature d’ego, et moi j’ai en charge le destin collectif des centristes".