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Jacques Serais / Crédits photo : ZOLTAN FISCHER / X ACCOUNT OF HUNGARY'S PRIME MINISTER VIKTOR ORBAN / AFP
Emmanuel Macron participe ce jeudi au Sommet de la Communauté politique européenne (CPE). Nul doute que l'ombre de Donald Trump va planer sur cette réunion, car hasard du calendrier, elle se déroule à Budapest en Hongrie, pays dirigé par Viktor Orban, seul dirigeant européen à avoir ouvertement soutenu le milliardaire américain.

Emmanuel Macron s’envole vers la Hongrie ce jeudi. Le chef de l'État va participer à Budapest au Sommet de la Communauté politique européenne (CPE) puis vendredi à un Conseil européen informel. Emmanuel Macron, qui dès mercredi a pris l’initiative d’appeler le chancelier Olaf Scholz à la suite de l’élection de Donald Trump, semble vouloir renforcer le couple franco-allemand, alors que l’Europe ne parle pas totalement d’une même voix concernant le futur président américain.

Orban, seul dirigeant européen à avoir ouvertement soutenu Trump

Si la communauté politique européenne a été créée à l’initiative d’Emmanuel Macron il y a deux ans, cette année le point de rendez-vous est à Budapest. Hasard du calendrier, au lendemain de l’élection américaine, c’est donc Viktor Orban qui s’apprête à recevoir ses 46 homologues de la CPE. Lui, le seul dirigeant européen à avoir très clairement affiché son soutien au milliardaire américain.

Cet été, le Premier ministre hongrois se rendait à Mar-a-Lago en Floride pour s’afficher avec le candidat républicain. Au sein de la CPE, Giorgia Meloni elle aussi n’est pas si éloignée de Donald Trump. La présidente du Conseil italien a notamment de très bonnes relations avec Elon Musk.

Une élection qui rebat les cartes en Europe

Autrement dit, cette élection rebat les cartes en Europe, au point que circulent des rumeurs au sujet d’un potentiel appel vidéo avec Donald Trump qui pourrait avoir lieu durant ce sommet, ce qui serait très surprenant. C’est pourquoi Emmanuel Macron veut tout faire pour garder son leadership sur cette réunion en s’appuyant notamment sur le chancelier allemand Olaf Scholz qu’il a appelé dès mercredi après l’annonce de la victoire de Donald Trump.