Le scrutin devrait donner la tonalité du futur hémicycle. Ce jeudi, les députés éliront le président de l’Assemblée nationale. Chaque parti a déjà ou devrait proposer d’ici la date fatidique le nom d’un ou d’une candidate. Mais l’absence de majorité dans l’hémicycle rend l’issue du vote particulièrement incertaine.
La gauche appelle à poursuivre le front républicain
Le poste suscite toutes les convoitises et les candidats au perchoir se multiplient. Le vote de demain sera particulièrement scruté à l’Élysée, où l’on considère que l’identité du président de l’Assemblée pourrait déterminer la couleur du futur gouvernement.
À gauche, le candidat devrait être désigné ce mercredi. Et le Nouveau Front populaire enjoint déjà la majorité sortante ainsi que la droite à empêcher le Rassemblement national d’accéder aux postes clés de l’Assemblée. Une manière de poursuivre dans l’hémicycle le front républicain qui s’est en partie exprimé dans les urnes. De son côté, Marine Le Pen évoque en retour une "négation de la démocratie".
Yaël Braun-Pivet mise en concurrence avec une députée Horizons ?
Le camp présidentiel lui, s’est accordé, comme la gauche, pour ne faire élire ni candidat du RN, ni de LFI, et ce, contre l’avis de Yaël Braun-Pivet, candidate à sa réélection. La députée des Yvelines pourrait être néanmoins mise en concurrence avec la députée Naïma Moutchou, qui garde les faveurs du groupe Horizons.
Enfin, d’autres candidatures pourraient créer la surprise : celle du député indépendant Charles de Courson, ou de la secrétaire générale des Républicains, Annie Genevard. Au RN, Sébastien Chenu est en lice, même s'il n'a que de faibles chances de réussite.