Les Républicains sont toujours en vie. Ce dimanche, le second tour des élections législatives a permis au parti de droite historique de réaliser un score de 8,60% pour 66 élus entre les LR et leurs alliés divers droite. Parmi eux, Laurent Wauquiez, le président du Conseil général d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui a été élu face à Alexandre Heuzey du Rassemblement national dans la 1ère circonscription de Haute-Loire.
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Malgré le ralliement d'Éric Ciotti, le président du parti, au Rassemblement national pour une "union des droites", Laurent Wauquiez entend désormais peser dans le débat. Pour l'ancien ministre, la bonne résistance des candidats LR au niveau national valide sa stratégie de ne pas faire alliance avec le RN. "C'est la victoire d'une droite claire et indépendante. Je pense évidemment à tous les candidats de ma famille politique qui sont restés droit contre toutes les manœuvres. On ne perd jamais à rester fidèle à ses convictions", a-t-il défendu au Puy-en-Velay.
"Sans appui derrière, il ne fera pas grand-chose"
L'ancien chef de file des Républicains de 2017 à 2019 n'a d'ailleurs jamais caché ses ambitions pour 2027. Et c'est bien cette direction que d'autres cadres du parti aimeraient prendre. "On a besoin de Laurent Wauquiez au niveau national. C'est lui qui doit reconstruire la droite et qui doit assurer un rassemblement le plus large possible", a soutenu Jean-Pierre Vigier, lui aussi élu député LR de la Haute-Loire ce dimanche.
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Reste à faire le plus difficile : convaincre les électeurs de droite de l'ensemble du territoire. À ce sujet, même les partisans de son fief sont dubitatifs. "Pour notre territoire, peut-être, mais au niveau national, je n'y crois pas. Parce qu'il faut avoir des appuis derrière, sinon il ne fera pas grand-chose", se désole l'un d'entre eux. "Il ne se manifeste pas, on ne l'entend pas depuis quelque temps. Il faut qu'il monte au créneau, qu'il soit plus présent dans la vie politique", interpelle un autre allié.
Désormais, les élus des Républicains et de divers droite ont les moyens de jouer les arbitres dans la future Assemblée nationale, avec une possible alliance au camp présidentiel. Mais pour Laurent Wauquiez, la question ne se pose pas, puisqu'il a affirmé que son parti allait rejeter "toute forme de coalition".