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Au micro de Laurence Ferrari, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, est revenu sur la victoire de l'union de gauche lors des dernières élections législatives. S'il respecte le choix des urnes, le locataire de la place Beauvau se déclare opposé au programme porté par l'union de la gauche.

Invité de la Grande Interview Europe 1-Cnews, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a déclaré sa totale opposition au programme porté par le nouveau Front Populaire. Il estime également que Jean-Luc Mélenchon "met le gêne de la division dans notre pays". 

Il estime que la France Insoumise et ses parlementaires soutiennent des positions "contraires à ce qu'est la République" en prenant par exemple leur positionnement sur la police. "Ils veulent désarmer la police et supprimer la BAC. Une grande partie de France insoumise sont du côté de ceux qui envoient des pavés et des haches sur la tête des gendarmes. C'est évidemment absolument impossible. J'aime trop la police et la gendarmerie pour pouvoir discuter avec ces gens là". 

Des individus "dangereux"

Il estime également que le programme porté par le NFP est "délirant" notamment sur le plan économique et se positionne contre toute augmentation d'impôt. Sur le plan nucléaire, il fustige la fin du nucléaire également demandé par le Front Populaire : "Cela veut dire une augmentation des coûts énergétiques et la souveraineté de la France qui d'un seul coup sera complètement stoppée".

En plus du programme, il estime que les membres du Front Populaire sont "individuellement dangereux". Il évoque également l'idée d'une "grande marche populaire" vers Matignon énoncé par Adrien Quatennens, ex-député LFI comme une marche "factieuse".

"Il y a des gens qui ont marché dans les années précédentes. Ce n'étaient pas des partis démocratiques. Jean-Luc Mélenchon est trop fin historien, fait trop de références culturelles et historiques pour ne pas voir ce qu'il dit et ce qu'il fait", conclut-il.