La gauche poursuit sa dynamique unitaire. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les leaders des quatre partis du nouveau Front populaire ont planché sur leurs propositions pour ces législatives anticipées. La répartition des circonscriptions est actée : la France insoumise aura 229 candidatures, le Parti socialiste et Place publique 175, les Ecologistes 92 et le Parti communiste français 50, ont indiqué les responsables socialistes Pierre Jouvet et Sébastien Vincini dans un courrier envoyé aux adhérents mercredi matin. Reste à savoir qui va incarner cette nouvelle Union et deviendra Premier ministre en cas de victoire.
>> LIRE AUSSI - Législatives anticipées : le plan d'Emmanuel Macron pour sortir de la crise en cas de défaite
Jean-Luc Mélenchon, alternative ou repoussoir ?
Évidemment, le nom qui revient le plus chez les Insoumis est celui de Jean-Luc Mélenchon. Trois fois candidat à la présidentielle avec près de huit millions d'électeurs en 2022 et plus de 50 ans d'expérience derrière lui, l'ancien leader insoumis reste incontournable et il le sait : "Je m'en sens capable. Je sais ce qu'est ma contribution à la vie de la gauche. Je dis la chose suivante c'est le groupe parlementaire le plus important qui propose. Proposer ne veut pas dire imposer. Donc il va falloir attendre", expliquait-il mercredi soir sur France 2.
>> LIRE AUSSI - SONDAGE - Pour 57% des Français, Emmanuel Macron doit démissionner en cas de défaite de la majorité aux législatives
Néanmoins, le nom du leader Insoumis est devenu un véritable repoussoir. À gauche, les socialistes, les Verts et les communistes s'opposent fermement à son retour. Alors, en coulisses, ses opposants préparent des alternatives. "François Ruffin est parfait pour le boulot", lâche ainsi un écologiste bien informé. L'élu de la Somme ne refuserait certainement pas Matignon. "Il nous faut quelqu'un de la société civile", plaide de son côté un socialiste ouvert à toutes les candidatures, sauf celle de Jean-Luc Mélenchon.