Une large coalition partant du centre gauche jusqu'à la droite est un "doux rêve", a affirmé le patron des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau lundi sur TF1, au lendemain des élections législatives.
"Je pense que la marque LR est morte"
"Est-ce que vous me voyez franchement gouverner avec François Hollande ?" a interrogé le sénateur au micro de Gilles Bouleau. "On est d'accord sur rien", a-t-il poursuivi, évoquant les impôts, les charges ou encore l'immigration. "Je pense que la marque LR est morte et je pense qu'il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France", a ajouté Bruno Retailleau. Il n'a pas précisé qui était prêt à le suivre dans cette entreprise, mais a promis plus de liberté économique et plus d'"autorité pour l'ordre public".
Il a immédiatement réfuté l'hypothèse d'un rapprochement d'Edouard Philippe ou de Gérald Darmanin avec son parti : "ils ont fait le choix du macronisme." "La politique, c'est justement de proposer à la France quelque chose de nouveau. Et là, j'ai entendu les intervenants ici, il y avait trois nuances de gauche", a-t-il poursuivi, alors qu'il était précédé sur le plateau de TF1 de François Bayrou, Olivier Faure et Jordan Bardella.