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Près de deux mois après les législatives, les décisions d'Emmanuel Macron sont analysées de toutes parts. Ancien ministre de l'Éducation national, Jean-Michel Blanquer, invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce mercredi, juge que le chef de l'État a pris une décision irrationnelle en juin dernier.

50 jours après les législatives, aucune personnalité n'a encore été nommée par le président de la République à Matignon. Mais combien de temps faudra-t-il à Emmanuel Macron pour trouver un nouveau Premier ministre ?

Certaines personnalités politiques n'hésitent pas à donner leur nom pour occuper cette fonction et d'autres analysent les décisions du président, notamment la dissolution de l'Assemblée nationale, comme Jean-Michel Blanquer, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mardi. Selon lui, il s'agit d'une "décision irrationnelle".

"Emmanuel Macron réussit les choses les plus difficiles et il rate les plus faciles"

L'ancien ministre de l'Éducation nationale avoue au micro d'Europe 1 qu'il s'attendait à une dissolution de l'Assemblée nationale. "En revanche, je l'imaginais vers septembre ou octobre, postérieurement aux Jeux Olympiques et surtout comme la conséquence d'un conflit éventuel dans une impasse éventuelle entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Lorsqu'il y a une situation de ce genre, la dissolution est un outil normal de la Constitution. Mais faire une dissolution un soir d'élection a quelque chose de contre-nature", explique Jean-Michel Blanquer.

 

Il part même sur une analyse du président. "Emmanuel Macron réussit les choses les plus difficiles et il rate les plus faciles", tacle l'ancien ministre de l'Éducation nationale sur La Grande interview Europe 1-CNews. "Souvent, il fait des choses qui peuvent être très réussies et qui vont être gâchées par de petites choses en trop. Par exemple, il va vous faire un très bon discours et après ça va durer trop longtemps. Il a cette tendance-là. Et le remède à cela, c'est de travailler plus collectif. On a tous des qualités", conseille-t-il à Macron.