Alors que l'élection présidentielle n'est pas encore terminée, Jean Lassalle pense déjà à la suivante. Il sera à nouveau candidat aux élections législatives des 12 et 19 juin, pour postuler à un cinquième mandat consécutif, a annoncé jeudi le député des Pyrénées-Atlantiques sur le plateau de Public Sénat.
"Je vais vous dire les yeux dans les yeux : Je vais y aller", a confié le candidat à la présidentielle, interrogé sur les prochaines échéances électorales, en toute fin d'émission.
L'élection présidentielle, "J'en sors serein"
Concernant l'élection présidentielle, Jean Lassalle du parti Résistons!, crédité entre 2 et 3% d'intentions de vote dans les sondages, a de nouveau déploré "une campagne de merde". "Elle s'améliore un peu d'ailleurs depuis que je l'ai dit", a-t-il ajouté. "J'en sors serein, c'est évident, parce que j'ai le sentiment quand même que j'y ai un peu contribué, même si je suis parti très tard (…)", a-t-il poursuivi, regrettant une nouvelle fois de ne pas avoir été suffisamment pris en considération par les médias.
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Il a aussi réitéré ses accusations de "dictature molle" qui empêche de "sortir du rang". "C'est pas la dictature hitlérienne (…) mais oui c'est une dictature absolue", a affirmé le candidat.
Est-il empêché de faire campagne ? "Il y a beaucoup plus subtil que ça dans la dictature molle, on vous détruit. C'est-à-dire que Staline était obligé d'envoyer ses opposants en Sibérie, les Américains à Guantanamo. On a avec la dictature molle (…) la capacité à vous laisser vous dessécher tout seul".