Les candidats n’hésitent plus à court-circuiter les médias traditionnels, une manière pour eux de sortir du traditionnel discours politique, de viser un public différent, mais aussi de jouer la carte de la proximité.
Viser un électorat plus jeune. Ainsi, Bruno Le Maire s’est laissée interviewé par Hugo Travers, un jeune youtubeur qui décrypte l'actualité sur sa chaîne YouTube, ce qui a notamment permis aussi au candidat de la primaire à droite de s’adresser à des abonnés dont la plupart vont voter pour la première fois cette année. "Je voudrais que n’importe quel Français, dans n’importe quel école de France se dise : p***, je suis Français, c’est la classe !", a-t-il lancé, adoptant un ton radicalement différent de celui qu'on lui connaît.
La campagne côté coulisse.Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont eux filmés dans les coulisses de leur meeting respectif. "Je voudrais dire à ma mère, qui a gardé mes neveux, qu’on a bien pensé à elle, et l’embrasser", avait déclaré l’ancien ministre de l’Economie à l’issue de la soirée de lancement de son mouvement "En Marche !".
En direct. Fin septembre, Nicolas Sarkozy avait directement échangé avec les internautes depuis la Sociale Room d’Europe 1. L’ancien président de la République a même lancé une série de vidéo de 5 minutes chacune, baptisée "une mesure pour la France". Elles sont publiées chaque semaine un peu à la manière d’un youtubeur. Le but, là encore, est de faire vivre la campagne en direct et partout en France.
Nicolas Sarkozy : "Je souhaite la victoire d...par Europe1fr