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Les ZFE, une «décision technocratique prise à Paris» ? Les députés débattent de leur suppression

Alexis Delafontaine . 1 min

Les ZFE vont-elles disparaître ? Une proposition portée en ce sens par la droite républicaine et soutenue par le Rassemblement national sera débattue ce mercredi 9 avril à l'Assemblée nationale. Un sujet sensible qui sème la zizanie entre le gouvernement et les députés de tout bord, certains dénonçant des "zones d'écologie punitive."

Les zones à faible émissions, proposées par le gouvernement macroniste, ne cessent de faire couler de l'encre. Une proposition de suppression des ZFE des députés de la droite républicaine, du Rassemblement national et des députés macronistes est débattue ce mercredi

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"Les moins riches n'ont pas de voiture"

Au micro d'Europe 1, la députée LR Anne-Laure Blin a fustigé une "décision technocratique prise à Paris", qui aurait pour objectif "de culpabiliser la France des campagnes", ce qu'elle juge "inadmissible."

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Selon la députée des Républicains, le gouvernement refuserait de revenir en arrière "à cause" de l'Union européenne. En effet, Bruxelles a versé 3 milliards d'euros de subventions par an à la France pour mettre en place ces ZFE. Leur suppression coûterait aujourd'hui 4 milliards d'euros à Bercy, une solution inenvisageable pour le gouvernement qui cherche à tout prix à faire des économies.

Du côté gouvernemental, les propos de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, montée au créneau, ont choqué plus d'un : selon elle, "les classes populaires ne seront pas impactées, car elles n'ont pas de voiture", provoquant l'ire du député UDR Bartolomé Lenoir. "Vous avez dit que les moins riches n'ont pas de voiture, c'est une honte ! Ce mépris macroniste est une honte !" S'est emporté le député UDR.

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Ce mercredi 9 avril sur Europe 1, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a reconnu une "maladresse" dans les mots de sa collègue Agnès Pannier-Runacher.