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Loi immigration : Pour Stanislas Guerini, les appels à la désobéissance civile sont «inacceptables»

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min

Invité de la Grande interview Europe 1-CNews, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a exprimé son désaccord face aux différents appels à la désobéissance civils, émanant d'élus ou de responsables syndicaux, après l'adoption à l'Assemblée Nationale de la loi immigration.

Au micro de Romain Desarbres, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, estime "inacceptable" les différents appels à la désobéissance civils après le vote par l'Assemblée nationale de la loi immigration . En effet, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a appelé jeudi à la "désobéissance civile" face à la loi sur l'immigration qui remet en cause, selon elle, "tous nos principes républicains". Le ministre appelle les acteurs appelant à la désobéissance civile à se "présenter aux élections et à les gagner".

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"Les parlementaires ont voté cette loi. Ils ont été élus avec un mandat qui a été donné par le peuple. Lorsqu'on est attaché à la démocratie, on est attaché à l'application de la loi. Tous ceux qui ont des doutes sur l'application de la loi peuvent se présenter aux élections (...). Je leur dis de gagner les élections et faites ensuite appliquer les lois qui sont votées à l'Assemblée nationale", poursuit Stanislas Guerini.

 

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"Les électeurs n'ont pas fait le choix de lui confier un mandat national"

Il appelle au respect de l'État de droit qui est une "boussole fondamentale". La fronde contre la loi immigration s'est étendue mercredi aux 32 départements dirigés par la gauche, dont Paris, qui "n'appliqueront pas" le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA).

 

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Le ministre les enjoint également à se "présenter à des élections. Certains comme la mairie de Paris, Anne Hidalgo, se sont présenté à des élections et les électeurs n'ont manifestement pas fait le choix de lui confier un mandat national", a-t-il conclu en faisant au dernier score, moins de 2%, à la dernière élection présidentielle

 

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