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Loi sur la fin de vie : les débats reprennent en commission à l'Assemblée nationale

Mayalène Trémolet // Crédit photo : Eric Beracassat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min

Ce lundi, en commission à l'Assemblée nationale, les débats sur la fin de vie ont repris. Les députés vont étudier les critères d'accès à l'euthanasie, un sujet très sensible qui continue à déchirer la classe politique.

C'est un sujet qui continue de diviser la classe politique. Le débat sur la fin de vie reprennent ce lundi en commission à l'Assemblée nationale. Les critères d'accès à l'euthanasie doivent notamment être réétudiés.

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Comment recourir à l'euthanasie ?

Pour accéder à l'euthanasie, les principaux critères sont les suivants : être français, être majeur, être atteint d'une affection grave et incurable ou présenter une souffrance physique et/ou psychologique réfractaire à tout traitement et considérée comme insupportable. Des garde-fous trop restrictifs pour une grande partie des partisans du texte, mais à l'inverse très insuffisants pour les opposants à l'aide à mourir.

"Vous souffrez d'une maladie à un stade avancé, comme beaucoup de gens qui ont des insuffisances cardiaques, des diabètes, eh bien là, vous serez éligibles. Ça ouvre la porte de l'euthanasie à des gens qui ont plusieurs années à vivre", estime Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine.

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Plusieurs critères déjà supprimés

Parmi les critères initiaux déjà supprimés, l'expression "pronostic vital engagé à court ou moyen terme" a été remplacée par la notion plus large de "phase avancée ou terminale", ou encore la formule exception d'"euthanasie", qui réservait l'aide à mourir aux personnes incapables de s'administrer elles-mêmes la substance létale.

Autant d'éléments que les opposants à l'euthanasie devraient essayer de réintégrer au texte. L'enjeu est majeur dans les deux camps puisqu'une trop grande extension de ces critères pourrait dissuader un grand nombre d'élus encore hésitants de voter le texte lors de son examen dans l'hémicycle.