La députée LREM Aurore Bergé portera le texte à l'Assemblée nationale. 1:00
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Jonathan Grelier
L'Assemblée nationale va examiner la semaine prochaine une proposition de loi portée par la majorité et destinée à renforcer la lutte contre la maltraitance animale. "Ce n’est pas les bobos urbains qui se mobilisent sur le sujet", estime dimanche sur Europe 1 la députée LREM Aurore Bergé. Pour elle, le sujet touche désormais une grande partie de la population. 
INTERVIEW

L'Assemblée nationale examinera à partir de la semaine prochaine une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale. "Ce n’est pas un sujet qui doit être caricaturé", défend Aurore Bergé, la député La République en marche des Yvelines qui portera le texte dans l'hémicycle. "Ce n’est pas uniquement les bobos urbains qui se mobilisent sur le sujet." Pour la députée, très sensible à la condition animale, le dossier de la maltraitance "est vraiment une préoccupation très partagée". "Combien de partis, de candidats, ont considéré que la question de la condition animale était un sujet lors des élections municipales" questionne-t-elle de façon rhétorique. "Aujourd’hui, vous avez un certain nombre d’adjoints au maire en charge par exemple de ce sujet-là."

"Faire en sorte que le propriétaire ne puisse pas dire 'je ne savais pas'"

La parlementaire a ensuite donné les grandes lignes du texte porté par la majorité. Celui-ci vise principalement à protéger l'animal domestique au moment de son adoption ou de son achat. Objectif ultime : limiter la maltraitance, qu'elle soit volontaire ou liée à une méconnaissance au moment de l'acquisition de l'animal. Dans le premier cas, le texte prévoit "d'aggraver les sanctions pour les sévices", indique Aurore Bergé. En ce qui concerne les cas de méconnaissance, par exemple lors "d'achats compulsifs", la proposition de loi instaure un certificat de connaissance des besoins des espèces. Le but est "de faire en sorte que le propriétaire ne puisse pas dire 'je ne savais pas'", souligne la députée.

Enfin, Aurore Bergé indique que le texte doit permettre de "lutter contre les endroits" où les achats compulsifs d'animaux "sont réalisés", à savoir les animaleries pour "les chiens et les chats". "L’achat ne doit pas pouvoir être réalisé par une plateforme en ligne", conclut par ailleurs la députée.