Marie-Hélène Thoraval 0:53
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/ Crédits photo : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Près d'un an après la mort de Thomas, tué lors d'un bal de village à Crépol, un jeune membre de son club de rugby est mort ce samedi, suite à une fusillade jeudi soir en Ardèche. La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, refuse sur Europe 1 de se plier à une "forme de banalisation" d'un événement qu'elle considère être un "fait de société".

La mort de Nicolas D., un rugbyman de 22 ans qui jouait dans le même club que celui de Thomas, tué l'an dernier lors d'une fête de village à Crépol, n'est pas un fait divers pour la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval. Invitée de l'émission Europe 1 Soir week-end samedi, l'édile évoque la fusillade devant une discothèque de Saint-Péray, en Ardèche, qui a mortellement touché le jeune Nicolas. Pour elle "à considérer ces événements comme des faits divers, on va s'orienter vers une forme de banalisation et je m'y refuse (...) Nous sommes face à des faits de société", appuie la maire sur Europe 1.