Christian Estrosi, 1er adjoint LR chargé notamment de la sécurité à Nice, engagé dans une vive polémique avec le gouvernement sur le dispositif déployé le 14 juillet, n'a assisté à aucune des réunions préparatoires à l'événement, a-t-on appris dimanche auprès de la municipalité.
Représenté par ses collaborateurs "les plus compétents". Le président de la région Paca et ex-maire de Nice, qui avait cédé en juin son siège à son ex-premier adjoint Philippe Pradal pour se conformer à la loi sur le cumul des mandats, était représenté à ces réunions par ses collaborateurs "les plus compétents", a-t-on ajouté de même source, confirmant une information du Monde. Le préfet des Alpes-Maritimes n'était pas présent non plus, a aussi assuré la municipalité. La préfecture s'est de son côté "refusé à tout commentaire en raison de l'enquête en cours" de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), saisie par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Dans le Journal du dimanche, la policière municipale chargée de la vidéosurveillance dans la ville affirme avoir subi des pressions du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport sur ce dispositif.