"Mais que fait la police ?" C’est en substance ce que Les Républicains demandent au gouvernement alors que l’évacuation attendue de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes peine à aboutir. " Je suis effondré par la politique du gouvernement sur ce sujet ", critique Brice Hortefeux, dimanche au micro du Grand Rendez-Vous d’Europe 1/CNews/Les Echos. "162 décisions de justice, un référendum qui a donné, avec une forte participation, son accord pour le projet à 55%, et le gouvernement qui, très à l’écoute de la population et de la justice, s’assoie dessus. Tout ceci sans obtenir l’évacuation des zadistes", a résumé l’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy.
"J’étais pour que la volonté populaire soit entendue". "Les zadistes ont gagné sur toute la ligne, c’est une Bérézina gouvernementale", déplore-t-il. "Il y avait 2.500 gendarmes [de mobilisés pour faire évacuer le site, ndlr], je leur rends hommage parce que les consignes qui leur ont été données étaient extrêmement claires : ne pas faire grand-chose. On ne souligne pas suffisamment qu’il y en a eu 66 de blessés par les grands pacifistes de zadistes", ajoute l'eurodéputé.
Notre-Dame-des-Landes : "Juger l'action de Nicolas Hulot ? Pour l'instant je n'ai rien vu. Qu'il fasse ce qu'il a à faire. Il avait disparu, il devait être en brasse coulée j'imagine..." @BriceHortefeux#LeGrandRDVpic.twitter.com/qyKEIQZsWI
— Europe 1 (@Europe1) 22 avril 2018
"J’étais pour que la justice soit respectée, pour que la volonté populaire soit entendue, que le projet soit maintenu et qu’effectivement on les [les zadistes] bouscule un peu", lâche encore ce proche de Laurent Wauquiez. "C’est très révélateur de l’attitude du gouvernement : l’enlisement général, partout", conclut-il.