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Nouveau gouvernement : Macron discute avec les partis, sauf le RN et LFI, l'alliance de gauche se divise

Jacques Serais . 1 min

Emmanuel Macron rencontre ce mardi les dirigeants des formations politiques représentées à l’Assemblée, à l’exception du Rassemblement national et de La France insoumise. Le Nouveau Front populaire se divise sur la stratégie à mener.

C'est reparti pour un round mardi à l'Elysée, où Emmanuel Macron a invité les cadres des forces politiques, hors RN et LFI, pour essayer de défricher la route lui permettant de nommer un Premier ministre et surtout d'éviter une censure.

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Après avoir enchaîné des réunions camp par camp, le chef de l'État invite à 14 heures les chefs de partis et présidents de groupes parlementaires de la plupart des forces politiques du pays dans une même salle du palais présidentiel.

Pas de concessions pour LFI

À gauche, cette réunion, sans LFI mais avec les écologistes, les communistes et les socialistes, acte d'une nouvelle fissure au sein du Nouveau Front populaire (NFP). L'écologiste Marine Tondelier tente de raisonner les insoumis : "On va avoir besoin d'eux. Nous avons plus de poids dans cette discussion si les Insoumis viennent".

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De son côté, Jean-Luc Mélenchon ne veut pas entendre parler de concessions. Pas question pour LFI de s'asseoir à la table des négociations. 

L'exigence d'un Premier ministre NFP

Un état d'esprit lointain à celui de Fabien Roussel : "L'idée est de ne pas venir avec des lignes rouges. Il faut venir avec une envie de dialoguer et d'avancer". Les communistes ne fixent plus comme condition l'abrogation de la réforme des retraites : "On a la possibilité de permettre à ceux qui auraient pu partir en retraite de pouvoir le faire. Elle peut être abordée et réglée par une conférence sociale", poursuit Fabien Roussel.

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"Roussel est encore moins exigeant que les socialistes", s'emporte un insoumis en colère. "Emmanuel Macron veut obtenir le scalp de notre alliance", résume un autre. C'est vrai mais ce n'est pas encore fait : socialistes et communistes ont comme première exigence la nomination d'une personnalité du NFP à Matignon.