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Nouveau gouvernement : Macron souhaite nommer un Premier ministre «dans les 48 heures»

Europe 1 avec AFP . 1 min
Emmanuel Macron veut nommer un Premier ministre "dans les 48 heures".
Emmanuel Macron veut nommer un Premier ministre "dans les 48 heures". NurPhoto via AFP / © Andrea Savorani Neri/NurPhoto

Les chefs de parti étaient réunis ce mardi après-midi à l'Élysée, à l'invitation du président Emmanuel Macron, pour débattre de la composition du prochain gouvernement. Le chef de l'État a fait part de son souhait de nommer un Premier ministre "dans les 48 heures".

Emmanuel Macron a réuni mardi pendant plus de deux heures et demie les chefs des partis politiques à l'Elysée, à l'exception du RN et de LFI, leur annonçant son intention de nommer un nouveau Premier ministre "dans les 48 heures". Cette rencontre dans le jardin d'hiver du palais présidentiel, inédite depuis le début de la crise politique déclenchée par la dissolution de l'Assemblée nationale, visait avant tout à conclure un "contrat de méthode" dans l'espoir d'aboutir à un gouvernement et surtout d'éviter une nouvelle censure, a expliqué l'entourage du chef de l'Etat.

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Wauquiez exclut un "contrat de gouvernement"

Des communistes au parti Les Républicains, en passant par les socialistes, les écologistes et le bloc présidentiel, les formations conviées ont-elles réussi à trouver un terrain d'entente ? Rien n'est moins sûr tant elles ont soufflé ces dernières heures le chaud et le froid, entre esprit de compromis et lignes rouges renouvelées.

Premier à parler à l'issue de la réunion, le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez a exclu un "contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels on ne partage pas les mêmes valeurs", se bornant à espérer un "accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement".

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Après la censure de Michel Barnier, le 4 décembre, Emmanuel Macron avait dit vouloir mettre en place un "gouvernement d'intérêt général". Et il a expliqué à ses proches qu'il fallait "s'extraire des griffes du Rassemblement national et de La France insoumise", alors que le gouvernement démissionnaire dépendait de la bienveillance tacite de Marine Le Pen, qui a finalement choisi de le renverser avec la gauche.