Publicité
Publicité

Nouveau Premier ministre : l'opposition systématique du RN sur chaque nom proposé

Mayalène Tremolet . 1 min

Écarté des concertations autour de la nomination d'un nouveau Premier ministre, le Rassemblement national compte bien s'imposer comme le principal adversaire du camp présidentiel. Alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas fait son choix, chaque hypothèse est formellement rejetée par les députés de Marine Le Pen.

Qui entrera à Matignon pour remplacer Michel Barnier ? La question est entière, alors qu'Emmanuel Macron repousse le sujet encore et encore, une semaine après la censure de son ancien chef du gouvernement. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Surveillance rapprochée

Et alors que l'Élysée promet une nomination ce vendredi, de son côté, le Rassemblement national se délecte des hésitations du chef de l'État et le fait savoir. Il ne souhaite pas faire partie des négociations avec la macronie, préférant adopter la posture de la seule vraie opposition, ce qui n'empêche pas les troupes de Marine Le Pen de surveiller de près chaque hypothèse pour faire pression à leur manière sur Emmanuel Macron. 

Ainsi, alors que la rumeur de la nomination de Roland Lescure se précisait jeudi soir, les députés du RN se sont empressés de crier au scandale sur les réseaux sociaux, se levant comme un seul homme. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Menace d'une censure automatique

"Affront", "doigt d'honneur", "honte"... Aucun mot n'est assez fort pour qualifier une telle décision, selon les élus du parti. "Il est le pire de ce que la macronie peut engendrer, il amènerait une politique migratoire désastreuse. Roland Lescure représente tout le contraire de ce pour quoi les Français ont voté", assure au micro d'Europe 1 Laurent Jacob, député RN de la Moselle. 

Plusieurs dizaines de publications condamnent ainsi les positions de Roland Lescure, allant jusqu'à brandir la menace d'une censure automatique. Un branle-bas de combat qui s'inscrit dans une stratégie claire : rappeler au chef de l'État qu'il devra composer avec les troupes de Marine Le Pen sous peine de voir son gouvernement tomber dès sa nomination.