Ira, n'ira pas ? Pour l'instant, ils sont sept candidats à avoir validé leur candidature : François Fillon, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Nathalie Arthaud, François Asselineau. Un autre devrait voir sa candidature validée cette semaine par le Conseil constitutionnel : le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a annoncé ce week-end qu'il avait lui aussi obtenu les 500 parrainages. Mais pour certains, c'est une course contre la montre qui s'engage. Et pour d'autres, même quand on est une figure nationale, ce sera mission impossible...
38 parrainages pour Alliot-Marie. Car même si les Français vous connaissent, que vous avez été ministre, difficile de convaincre les élus de vous donner leur signature sans les structures d'un grand parti. Michèle Alliot-Marie, figure du RPR qui a occupé des postes régaliens pendant les présidences Chirac et Sarkozy, n'a pour l'instant recueilli que 38 parrainages. Henri Guaino, qui dénonce la frilosité des maires de petites communes, n'en est lui qu'à douze. Rama Yade, qui parcourt la France depuis un an est encore loin du compte avec 151 signatures validées pour l'instant.
"Légitimité" du NPA. Même le soutien d'un parti n'est pas une garantie. Le NPA rame pour qualifier son candidat Philippe Poutou. Lundi, il lui manque encore une centaine de parrainages validés. Alors pour faire face, les militants s'organisent : "On a pas mal d’équipes de camarade sur les routes et puis on essaye par téléphone. On insiste beaucoup sur la légitimité à être présent dans cette campagne. On est un courant politique, on voit bien l’efficacité des petites barrières supplémentaires. Mais ce serait bien qu’on y soit", explique Philippe Poutou.
Cheminade en route vers une 3e candidature. L'inverse serait assez inédit. Une présidentielle sans candidat du NPA, ou anciennement de la LCR, ce serait du jamais-vu depuis 1995… 1995, année de la 1re candidature de Jacques Cheminade, qui semble en route vers une 3e campagne, après celle de 2012. Les maires le connaissent et sans étiquette politique claire, c'est plus facile d'obtenir leur engagement.