Pour Bruno Le Maire, le programme proposé par l'union de gauche est «l'assurance de la sortie de l'UE»

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Les chefs de file LFI, PS, écologiste et communiste ont annoncé jeudi soir un programme commun de "rupture", avec une "déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat", à l'issue de quatre jours d'intenses tractations. "Un délire total" pour Bruno Le Maire, interrogé ce vendredi matin sur Franceinfo.

Le programme proposé par l'union de gauche du "Nouveau Front Populaire" est "l'assurance de la sortie de l'Union européenne" par son refus de la "discipline européenne" budgétaire, a affirmé vendredi le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire.

Le programme "est un délire total", "c'est l'assurance du déclassement, du chômage de masse et de la sortie de l'Union européenne" car "cette alliance de gauche refusera la contrainte austéritaire du pacte de stabilité", a déclaré Bruno Le Maire sur Franceinfo, ajoutant : "C'est la première fois qu'une union de la gauche tourne le dos à l'Europe." Le programme est aussi "l'effondrement économique garanti", avec la proposition d'un "Smic à 1 .600 euros net", et entraînera un "chômage de masse", a-t-il jugé.

 

Deux "blocs", l'un du "mensonge" l'autre du "délire économique"

Les chefs de file LFI, PS, écologiste et communiste ont annoncé jeudi soir un programme commun de "rupture", avec une "déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat", à l'issue de quatre jours d'intenses tractations. Pour autant, "quand je regarde du côté de l'extrême-droite, je vois un programme qui est tissé de mensonges, donc ce n'est pas mieux", a réagi Bruno Le Maire.

"Les baisses de TVA qui sont proposées, (…) sur l'essence, sur le gaz, sur l'électricité et sur l'alimentation (...) représentent 24 milliards d'euros de dépenses supplémentaires. C'est exactement l'équivalent de ce qu'il faut économiser en 2024 et de ce que j'ai prévu d'économiser pour équilibrer notre budget", a-t-il poursuivi.

Pour le ministre de l'Economie, "il y a un bloc d'extrême droite avec ses mensonges, notamment en matière économique et financière. Il y a un bloc d'extrême gauche avec ses folies et son délire économique. Et puis il y a un bloc central qui doit améliorer ses propositions" et "tenir compte des messages d'inquiétude, de colère qui ont été exprimés".