"Je ne veux pas transformer la conférence climat en réunion internationale sur la lutte contre le terrorisme, ça ne servirait aucune des causes". C'est ce qu'a déclaré François Hollande en marge du sommet du Commonwealth vendredi. Pour le président de la République, il faut "se mobiliser pour la planète" de la même manière que pour "lutter contre le terrorisme''.
"L'homme est le plus grand ennemi de l'homme". "Il ne faut pas changer la nature de la conférence", a-t-il insisté tout en admettant que les chefs d'état présents auraient à cœur de rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. Lors d'une conférence de presse commune avec le secrétaire général du Commonwealth, Kamalesh Sharma, et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, le ,président français s'est cependant dit "très touché par l'amitié et la solidarité" manifestées lors du sommet et a souhaité "transformer" ces gestes en "autant d'engagements pour la conférence sur le climat". "L'homme est le plus grand ennemi de l'homme, nous le voyons pour le terrorisme mais nous pouvons aussi le dire pour le climat", a développé le chef de l'Etat, qui avait présidé dans la matinée à Paris un hommage national aux victimes des attentats.
Une semaine diplomatique chargée. Le président a fait escale à La Valette pour assister à une session extraordinaire du sommet biennal du Commonwealth consacrée au climat. Cette semaine il s'est également rendu à Washington puis à Moscou. La COP 21, elle, s'ouvrira lundi au Bourget (Seine-Saint-Denis). A cette occasion, des restrictions de circulation sont prévues.