Parler à la "France qui travaille". C'était l'objectif de Marine Le Pen, qui s'est rendue ce mercredi matin dans une usine de Gennevilliers en Île-de-France. Tout en restant sur sa thématique phare du pouvoir d'achat, la candidate RN a dédié son déplacement aux charges des entreprises.
Elle a pris pour symbole cette usine du BTP pour alerter, selon elle, des difficultés à venir face à l'inflation des prix des matières premières. Marine Le Pen en a profité pour dénoncer ce qu'elle pense être un déni d'Emmanuel Macron sur le sujet.
La candidate RN attaque le président sur le sujet de l'inflation
"Moi, je suis étonnée que le président de la République n'évoque pas cette inflation et les mesures qu'il envisage de prendre pour y faire face. Je veux dire, lors de l'élection présidentielle, la vie du pays ne s'arrête pas. Hors la France de Macron, c'est une France qui va s'arrêter. La France de Macron, c'est une France qui s'arrête au moment où, nous, nous parlons. Des entreprises ferment leurs portes et demain, je crains que la situation s'aggrave", a-t-elle déclaré.
Marine Le Pen a martelé ces mesures, notamment la baisse de la TVA sur l'énergie, et s'est inquiétée dans ce contexte des difficultés des entreprises à rembourser les prêts garantis par l'Etat contractés pendant le Covid. "Il est absolument fondamental de proposer immédiatement aux entreprises, notamment pour les PGE, un allongement du délai de remboursement ou un report du délai de remboursement, sans sanctions bancaires", insiste la candidate.
Avec cette séquence, Marine Le Pen veut donc séduire les petits patrons de TPE, PME et montrer sa crédibilité sur les thématiques économiques. La crédibilité, élément central de sa stratégie d'entre deux tours.