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Présidentielle : Florian Philippot, figure des antipass, jette l'éponge

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
florian philippot
© DUPRAT STÉPHANE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

Le président du mouvement Les Patriotes a pris la décision de retirer sa candidature à l'élection présidentielle. Au dernier pointage du Conseil constitutionnel jeudi, Florian Philippot n'avait obtenu qu'un seul parrainage alors qu'il est nécessaire d'en posséder 500 pour se présenter. 

Florian Philippot , figure des manifestations anti-pass et ancien bras droit de Marine Le Pen , a annoncé vendredi qu'il retirait sa candidature à la présidentielle , n'ayant obtenu à ce jour qu'un seul parrainage, mais qu'il continuait à œuvrer "à la défaite" d'Emmanuel Macron .

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"Confronté à un système de parrainages totalement verrouillé et vicié", le président du petit mouvement Les Patriotes "prend acte" dans un communiqué de "l'impossibilité d'aller au bout de sa candidature à l'élection présidentielle annoncée en juillet dernier, au lendemain de la terrible intervention du président Macron sur le +pass sanitaire+".

Pas d'appel à voter pour un autre candidat

Au dernier pointage jeudi du Conseil constitutionnel, Florian Philippot n'avait obtenu qu'un seul parrainage, celui de Nadine Bienfait-Loisel, maire de Yville-sur-Seine (Seine-maritime), qui dénonce comme lui la "dictature sanitaire". Selon M. Philippot, ses équipes, "conscientes d'un nombre insuffisant de promesses de parrainages" œuvrent depuis plusieurs jours à "geler l'envoi des signatures" au Conseil.

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Florian Philippot, qui défend la sortie de la France de l'UE (Frexit), appelle les maires qui s'étaient engagés à le parrainer "à accorder leur signature à un candidat de leur choix n'ayant pas encore obtenu les 500 parrainages nécessaires".

 

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Mais il n'appelle pas à ce stade à voter pour un autre candidat, avant une consultation en ligne des adhérents des Patriotes, qui seraient 36.000 selon lui et continueront à "participer activement à la défaite d'Emmanuel Macron", à l'occasion notamment des législatives en juin.

Une des manifestations contre le pass sanitaire, le 15 janvier à Paris, a été marquée par une agression contre une équipe de l'AFP, que M. Philippot avait "condamnée", invoquant "une petite défaillance" de la sécurité. L'Agence France-Presse avait déposé plainte pour "violences volontaires en réunion" et "menaces de mort", et en son nom pour "entrave à la liberté d'expression".

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