Ce dimanche soir, Emmanuel Macron a été réélu président de la République face à Marine Le Pen. Une victoire sans appel pour Éric Zemmour, qui estime qu'Emmanuel Macron a été réélu "aisément" et que "la défaite de Marine Le Pen était prévisible depuis des années", avant d'expliquer que "c'est la huitième que la défaite frappe le nom de Le Pen". Des échecs qui ont poussé Éric Zemmour "à s'engager".
Zemmour appelle à "l'union nationale des droites"
Mais Éric Zemmour affirme qu'il y a encore des raisons d'espérer", notamment grâce aux nombres d'adhérents que compte Reconquête : plus de 120.000 selon l'ancien journaliste. Comme Jean-Luc Mélenchon, plus tôt, Éric Zemmour a le regard tourné vers l'avenir et les législatives pour "combattre contre l'œuvre de déconstruction de notre pays, mené par Emmanuel Macron".
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Mais le candidat, crédité de 7% au premier tour, en est conscient. "Il ne peut y avoir de victoire électorale sans alliance entre toutes les droites." Pour les élections législatives, prévues les 12 et 19 juin, Éric Zemmour voit deux blocs "l'un Macroniste, l'autre islamo-gauchiste".
Selon lui, le bloc national doit lui aussi "s'unir autour de Debout la France, du Rassemblement national, de Reconquête et de ceux des Républicains qui ne veulent pas s'unir autour d'Emmanuel Macron, pour avoir une chance de peser, voire de dominer dans la prochaine assemblée". Une coalition "qui n'est pas une option, mais une nécessité", conclut Éric Zemmour.