Valérie Pécresse est sur tous les fronts. De retour d'Arménie, son premier déplacement à l'étranger en tant que candidate, elle s'est rendue au centre de vaccination de Saint-Ouen pour réclamer la gratuité des tests de dépistage du Covid-19 jusqu'au 10 janvier. Une manière de se placer au centre du débat politique. Et la présidente de la région Ile-de-France ne se reposera pas pendant les vacances. Elle tient à utiliser ce temps pour consolider son projet présidentiel et maximiser ses 100 premiers jours en cas de victoire le 24 avril.
Freiner l'immigration et refonder la sécurité
La campagne de la candidate LR va être boostée dès le 4 janvier, aussi bien sur le fond que sur la forme. Valérie Pécresse veut se positionner comme l’opposante principale à Emmanuel Macron. Aujourd’hui, dans les sondages, elle est la seule capable de battre le président de la République et elle tient à garder cette dynamique.
Elle est déjà en train de finaliser, avec son conseil stratégique, trois projets de loi, qui seraient adoptables dès son élection. Le premier pour freiner l’immigration, le deuxième pour "refonder la sécurité" et le troisième sur la "décentralisation".
Pécresse "prête à transformer le pays"
La présidente de la région Ile-de-France boucle trois autres réformes : les retraites, l’assurance-chômage et le fonctionnement de l’Etat, pour "débureaucratiser" notre pays. Le principal artisan de ces projets est Patrick Stéfanini, le directeur de campagne de Valérie Pécresse, qui entend bien accorder un rôle à chacun des perdants de la primaire. Le régalien pour Éric Ciotti, le social pour Xavier Bertrand, l’international pour Michel Barnier et la santé pour Philippe Juvin.