Critiqué sur son revenu universel, Benoît Hamon n'en démord pas. A deux jours du premier tour de la primaire de la gauche, le candidat a défendu sa proposition lors de son dernier meeting, au Palais des Congrès de Toulouse, vendredi.
"Ce serait incroyablement absurde !" "Là où on me dit 'Benoît Hamon, vous vous rendez compte. C'est 45 milliards d'euros.' Je dis oui, autant que le CICE et le pacte de responsabilité. Ce qu'on a été capable de faire pour 70.000 emplois, on ne serait pas capable de le faire pour faciliter l'insertion sociale et professionnelle des jeunes ? Ce serait incroyablement absurde !", a-t-il lancé devant plus d'un millier de personnes.
Ciblé par plusieurs candidats sur le revenu universel lors du dernier débat, Benoît Hamon a de nouveau subi les critiques de Manuel Valls, vendredi soir. En meeting à Paris, l'ancien Premier ministre a assuré ne pas être là "pour faire de fausses promesses" en visant Hamon : "Je ne veux pas de ces mirages qui s'évaporent en un instant et qui sème la désillusion, la rancune, les procès en trahison."