François Fillon est (très) largement favori. Avec 44% des voix récoltés au premier tour, l’ancien Premier ministre peut voir venir, d’autant que Nicolas Sarkozy et ses 20% ont appelé à voter pour lui au second tour de la primaire de la droite et du centre. Mais, dimanche, les électeurs pourraient aussi renverser la table. En attendant, voici quelques informations à connaître avant d’aller voter.
Puis-je voter si je n’ai pas voté dimanche dernier ?
Absolument ! Il vous suffira, comme tous les électeurs de dimanche dernier, de verser 2 euros pour participer au financement du scrutin, puis de signer la charte des valeurs de la droite et du centre. Et n’oubliez pas de prendre avec vous une pièce d’identité ! En revanche, comme au premier tour, les procurations sont interdites.
Où puis-je aller voter ?
Si vous avez déjà voté dimanche dernier, alors pas de souci, vous êtes invités à vous rendre dans le même bureau de vote. Si ce n’est pas le cas, attention : votre bureau de vote habituel n’est pas forcément celui choisi par l’organisation de la primaire, qui a mis à disposition 10.228 bureaux de vote. Allez donc faire un tour sur le site primaire2016.org pour savoir avec certitude où glisser votre bulletin de vote.
On vote pour quoi ?
S’ils font partis de la même famille et ont des aspirations économiques semblables, les deux candidats ont aussi des divergences, mises en évidence jeudi soir lors du dernier débat. On vous propose de comparer leurs programmes dans une infographie.
>> INFOGRAPHIE - Fillon vs Juppé, le comparateur de programmes
Mes données personnelles seront-elles conservées par les organisateurs ?
Dimanche, après avoir voté, on vous proposera d’indiquer vos coordonnées pour la suite de la campagne présidentielle. Ceci est complètement facultatif. Thierry Solère, député Les Républicains et président de la commission d’organisation de la primaire, l’a souvent rappelé : "nous ne gardons aucune trace de qui a voté". Sauf si vous le souhaitez, donc.
Peut-il y avoir (encore) des tricheries ?
Le psychodrame de l’élection à la présidence de l’UMP, entre Fillon et Copé, à l’hiver 2012, est encore dans toutes les têtes. Donc cette fois, toutes les précautions ont été prises pour que le scrutin se déroule sans accroc. Europe 1 a notamment assisté à la formation des assesseurs.
>> LIRE NOTRE REPORTAGE - Comment sont formés les assesseurs pour la primaire de la droite ?