Pour Bernard Tapie, le plus important "n'est pas de réussir dans la vie mais de réussir sa vie." 0:58
  • Copié
Yanis Darras , modifié à
Atteint d'un cancer de l'estomac en 2017 et opéré en 2018 pour lutter contre la progression de la maladie, Bernard Tapie est revenu sur sa relation à la mort au micro d'Europe 1 en 2019. Une relation sereine pour l'homme d'affaires, qui estimait alors que le plus important "n'est pas de réussir dans la vie, mais de réussir sa vie".

Ainsi s'en va Bernard Tapie. L'homme aux multiples carrières est mort ce dimanche matin à l'âge de 78 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué, des suites de son cancer. Depuis 2017, l'homme d'affaires se battait contre un cancer de l'estomac. Un combat difficile contre la maladie qui lui a permis de mieux relativiser la mort, expliquait-il en 2019 au micro d'Europe 1. 

"J'ai de moins en moins peur de la mort. Quand t'as 75 ou 76 ans, il faut se mettre dans l'idée que la mort, c'est une définition de départ qui clôture la vie", a-t-il expliqué au micro Audrey Crespo-Mara. Avant d'ajouter, "Ce qui est emmerdant, c'est si vous êtes sur le pont de partir en vous disant 'j'ai des regrets, j'ai des remords, je n'ai pas fait ça, j'aurais dû."

"J'ai réussi ma vie"

Des regrets, des remords, Bernard Tapie l'assure, il n'en a pas. "Vous avez vu le stade Vélodrome à Marseille quand on a su que j'étais malade ? 50.000 mômes étaient présents, des gens qui n'étaient pas là à l'époque de la coupe d'Europe. C'est bien d'arriver à donner du bonheur à des gens qui le transmettent à leurs enfants", explique-t-il. 

"J'ai aussi ma femme, mes enfants, mes petits enfants, mes copains sont les mêmes depuis tout le temps. Ce qui est important, ce n'est pas de réussir dans la vie, c'est de réussir sa vie", explique-t-il a Audrey Crespo-Mara. Avant de conclure : "J'ai réussi ma vie."