Un premier programme présidentiel chargé. Au menu de la première journée d'Emmanuel Macron, investi dimanche à l'Elysée : nommer son Premier ministre. Une fois le chef du gouvernement désigné, le président se rendra à Berlin pour son premier déplacement à l'étranger.
A Berlin, les bases d'une collaboration étroite. Le Président élu entend dès lundi poser les bases d'une collaboration étroite avec Angela Merkel pour relancer l'Europe. Une tâche importante pour Emmanuel Macron puisque la chancelière allemande s'est méfiée de ses deux prédécesseurs. Sous Nicolas Sarkozy, les Allemands ont souvent déploré le manque de connaissance, de curiosité vis-à-vis de leur pays, ce qui a occasionné des accrochages et beaucoup de frustrations. Ensuite, il y a eu François Hollande, le président des promesses non tenues. Un exemple symbolique en Allemagne : il n’a pas réussi à fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, à la frontière.
Le premier conseil des ministres du président Macron. Mardi, le nouveau président de la République rencontrera des membres du CIO à paris pour mettre en avant la candidature de la capitale pour les jeux Olympiques 2024. Au même moment, son Premier ministre devrait former son gouvernement avec une "quinzaine" de ministres, comme Emmanuel Macron l'avait annoncé pendant sa campagne. Le lendemain aura lieu le premier conseil des ministres du quinquennat. Les derniers candidats de la République en Marche! seront investis pour les élections législatives, comme l'avait annoncé Richard Ferrand, le secrétaire général du parti.
Mali et partenaires sociaux. En fin de semaine, normalement, Emmanuel Macron se rendra de nouveau à l'étranger. Après Berlin, le président se rendra jeudi ou vendredi au Mali, pour une visite aux soldats engagés dans le cadre de l'opération antiterroriste Barkhane.
Autre rencontre prévue mais cette fois-ci sur le front intérieur : Emmanuel Macron amorcera les contacts avec les partenaires sociaux, à l'aube d'un quinquennat qu'il veut riche en réformes économiques et sociales, a annoncé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger.