Yaël Braun-Pivet devient à 51 ans, le quatrième personnage de l'État. Elle succède ainsi à Richard Ferrand, à la tête d'une Assemblée particulièrement fracturée. Avocate pénaliste de formation, elle est arrivée en politique à la faveur de la première vague macroniste en 2017, réélue cette année députée des Yvelines.
Des procès en incompétence vite balayés
Elle s'est notamment distinguée pendant cinq ans à la tête de la commission des lois, où elle a traité, entre autres, l'affaire Benalla, la crise des gilets jaunes, et l'épidémie de Covid-19. Si les procès en incompétence ont émergé au début de sa prise de fonction, Yaël Braun-Pivet a fini par convaincre ses adversaires, saluant aujourd'hui sa capacité d'écoute et son ouverture.
Veiller à la bonne tenue des échanges
Alors, pendant la prochaine législature, c'est elle qui devra conduire les débats et veiller à la bonne tenue des échanges. Elle aura également la charge de nommer un membre du Conseil constitutionnel lors de chaque renouvellement, mais aussi deux des six membres du Conseil supérieur de la magistrature.
Enfin, la présidente de l'Assemblée doit être consultée par le chef de l'État avant une dissolution, ou lors de la mise en œuvre de l'article 16 de la Constitution, octroyant des pouvoirs exceptionnels au président de la République, en période de crise.